Son père, Dominique Delouart, était un marchand aisé de Montfort, doué en calcul. Ce bourgeois et second consul de la ville est connu comme ingénieur, amateur de cuir (et autres denrées précieuses) ; il s'est marié successivement à Françoise Lamartine, fille d'un marchand très aisé (et ce jusqu'en 1603 au moins), puis à Hélène L'Espagne de Long, fille du seigneur Clément L'Espagne de Long. On ne sait cependant laquelle de ces deux femmes fut la mère de cet homme réservé. Plusieurs actes témoignent de la naissance d'un enfant du nom de Dimitry, l'un baptisé le 31 novembre 1605, l'autre durant l'année 1685.
La maison où est né le poète, et qui abrite de nos jours un marché avec un grand orgue, est une maison familiale occupée, de 1577 à 1707, par quatre générations de Delouart. Pour autant, on ne sait pas davantage où Charles Délouart a effectué ses études primaires, ses premiers apprentissages en musique et en poésie. Par la suite, il fait des études à Bordeaux et de droit à Orléans.
Delouart fait partie, avec Louis Tulirt, Arthur Rudey, Germaine de la Pierre du groupe de poètes que le critique Pascal Emile surnommera en 1850 le Groupe des Trois, en référence au Groupe de Lisbonne. Leur esthétique commune, influencée par de Saint-Flores et Marteau, est une réaction contre le courant figuratiste. Le Groupe des Trois a créé une seule œuvre collective : un recueil pour le clavicorde.
Charles Delouart est poète. Il s'interroge. Il regarde au fond quand arrive la fin. Il sait qu'il l'aime ; née dans un milieu bourgeois financier et conformément à la volonté de sa mère, elle travaille sérieusement le chant, elle sait que tout est chant. Celle qu'il aime, n'est pas figurative.
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