mardi 30 juin 2009

Est au monde ...

Compositeurs Oeuvres Effectif Nomenclature - Baboni-SchilingiProfils3ob, cl, percuBaschetAlma Luvia3cl, crystal, vlaBedrossianDigital2cb, percu + élecChemins IV12htb solo, 3 vls, 3 vlas, 3 vlc, 2 cbKol Od32trp solo, 3 fl, htb, 4 cl, 1 bsn, 2 sax, 2 cors, 2 trp, trb, tba, pno, acc, 4 vls, 3 vla, 3 vlc, 2 cbCalmo23mezzo soprano, 2 fl, 4 cl, sax alto, bsn, cor, trb, 2 trp, percu, hpe, 3 vlas, 3 vlc, 2 cbPoints of the curve to find23pno solo, 3 fl, htb, ca, 3cl, sax alto, 2 bsn, 2 cors, 2 trp, trb, tba, celesta, vla, 2 vlc, cbO'King6mezzo + fl, cl, vl, vlc, pnoBertrandTreis3vl, vlc, pnoBi-AnScintillations15fl, ob, bsn, cor, trp, tbn, pno, percu, 2 vl, vla, vlc, cbBlondeauPlotzlich8ob, 2 cl, pno, acc, percu, vl, cbUps and downs5ob, cl, vl, vla, vlcBoulezDérive6fl, cl, vl, vlc, pno, vibraDialogue de l'ombre double1cl + élecBoulianeDu fouet et du plaisir15fl, htb, 2 cl, bsn, cor, trp, trb, pno, percu, 2 vln, vla, vlc, cb.

III.
Deuxième saison. Petite histoire sordide. Vers alias Caracalla. Cinquième saison où la ville est triste. Extinction. Le bain et le miroir. Autrement Vertiges / Vestiges font sonner le bois, retentir les échos ! "échos partis gagner les lointains comme des cheveaux". Le temps vieillit vite au milieu. Où il y a la mer. Où la moisson rouge. Un temps d'une cinquième saison. Saison de solitude. Ils disent folie la frayeur. Désormais poèmes 1957-1994 (Ted Hugghes / Sylvia Plath). Ariel - "Haches qui cognent et l'homme la mort du roi Arthur. Et le rose Tiepolo. Et ce peu d'ombre sur Berlin Alexanderplatz. Les Strasse. Berlin ville de B. Berlin venu respirer. Berlin le soir. Un temps. La vallée l'album amicorum. On dirait vraiment le paradis. La troisième Miss Symons. ou le nez à la fenêtre. Pedigree. Graal. Lancelot. L'homme la quête. Ajout de note : L'homme l'interlude rouge. L'homme le meurtrier des piliers Blancs. Collage de rajahs blancs. D'entonnoir des saisons. D'oeuvres complètes. De correspondance. Ici bas dans la vie dernière. Où caresse journal. Où pratique de l'éloge. Poèmes offerts ce peu d'ombre qui sera la réponse. Caresse dernière. L'homme pacifique. L'homme le voile rouge. L' ici bas. Dans la vallée. Et des larmes les choses dicibles. Où Bharata les presqu'elles. Ici bas. Dessous. Avant le tombeau. Du Capricorne le frémir. L'espérer vers. S.

il a fallu que je passe l'eau traverse le feu que je soisAmoureuxTout ça lié au corpsJe ne trouve pas dans mes livresoù la marche en avance sur mes livresou livre on avance sur la marchele petit VenaillesDont je n'arrive pas à me débarrassermais il est tard le petit de la douleur première ce moment où on est au monde.

lundi 29 juin 2009

Lire ...

"Peut-être vaut-il la peine de rappeler qu'on a le droit de ne pas comprendre le tout d'un livre et tout de suite. On peut lire, ne retenir que ce qui nous a le plus intéressé. Chacun lit un livre avec sa propre tête - pas celle du voisin. Lisant, je ne comprends pas nécessairement tout - ou relisant, je comprends autrement. Mais je lis, j'avance. Rien ne justifie d'être "complexé" face à un récit. Sans doute le lecteur doit-il accepter un état de non-maîtrise, de se réapproprier le temps de l'approche, car s'il y a difficulté, il peut aussi y avoir plaisir. Quand un adolescent lit Platon ou Nietzche, qui sont des auteurs difficiles - ou écoute Bach, Fauré, Bartok, Ligeti ou Dusapin, ce qui n'est pas évident en un premier temps quand l'oreille a été formée à d'autres systèmes sonores -, il peut découvrir les plaisirs de la pause, de la concentration. Il y a de la joie dans l'ascèse, et le bonheur peut résulter aussi d'un tel investisement, comme l'a montré Lydia Flem dans son Casanova ou l'exercice du bonheur. Et si Casanova approchait les femmes, qu'il aimait intelligentes, avec la soif de connaissance que l'on peut avoir en feuilletant un livre pour y découvrir ce que l'on ne savait pas qu'on allait pouvoir y trouver ? Et si l'érotique des savoirs était proche de celle des corps que l'exégèse biblique a trop souvent voulu séparer de l'esprit. Après tout, sentire, en latin, peut signifier à la fois "percevoir par les sens" et "percevoir par l'intelligence". Ce type d'intelligence multiple, sensible, se retrouve également dans l'hébreu biblique ou un même terme peut vouloir dire "relation sexuelle" et "connaissance intellectuelle", un couple sémantique à méditer - ce qui n'a pas échappé à Spinoza."Maurice Olender dans la librairie du XXIème siècle.

dimanche 28 juin 2009

vendredi 26 juin 2009

Poème premier ...

Son nom. Le secret d'une musique. __le chant des mains à l'oeuvre et la vivante nuit .Sans clef. Source d'ébène. Son nom. Le secret. De chêne. Lucarne à l'autre été. OùAmont ce regard. Lucarne l'aimée. (TelleRuelle tant recherchée, où je me suis toujours égaré). Fuite l'alto. Quand par là. Sans nom. Mais de l'autre coté de toi. (Le secret ce passage). Immédiat contre là. __où le parc compte__dans sa courte vie, passé à coté du feu__cet autre fermant le chemin.(Dans ce parc où nous étions allongé). Par mégarde. Franchissement. Par mégarde anonyme. (Ecouter la première fois). Derrière le souvenir. Fa loin de là. Fa au dessus de toi. Fa si seulement Si. Dorénavant mes mains sur mi. (Pas le choix de s'égarer). Volontairement. EncoreAu détour. (où ce passage, si tôt la première fois). Mots les plus purs.

__Eut-il, comme nous, contentement du jour et des saisons ? Nuages doux et gris,

Un trajet. Fugue. Fugue sans prélude. Fugue immédiate. Pure de l'eau le Cantor. Abîme. __le dos endroit des culpabilités davantage que la joue. Que rien n'interrompt. Et maintenant, hors de ce temps, mesuré de la musique. Sujet. Contre-sujet, l'exposition. d'un drame / s'interrompt qu'elle aime à reprendre __ et peu vêtue de drap, excitée au livre. Frémissement. (Peut-être l'insistance l'hésitation mais ton sourire). Coeur dentelé. Trottoir vers __Kensington, elle marchait, nous la suivions, Et maintenant,

Quoi. Quelle autre drame. Sans lignée. Avancée maisLourd comme solitaire inscrit de ligne : on y soupçonne refrains, fugues, prélude et fugue. On y soupçonne variations. Mesure de Diabelli de Goldberg. Bribes de mots. Tamis étouffés. Où propice. Où désirante. Où saisissante. dans l'inflexion des circonstances. Fa au-dessus de toi. Contre et pluie quand

__j'y fus une joie m'y ravissais de la lumière

Ou l'agora. Son nom. Le secret d'une musique. Oeuvre sans mesure :

Où tu pourrais croire
après quelques mesures
l'oeuvre les
préludes
écoutés où toi
en jeu les variations
le jouer inlassablement
l'été à l'ombre où
jouer à haute voix comme
si je marchais vers
toi Mi où
Elle inlassablement.

Franchir. Franchir l'eau de là. Aube arbres sévères. Crissement __l'aubier les prénoms de l'aurore__non la poésie ne montre mais elle. Ce dernier poème de René Char que je cécité de mémoire. Ne montre rien. ne s'arrête. Ne s'inventerait. (Tourner ensemble __dans une robe obscure qui encadre le dos justement un signe de connivence). Marcher. Marcher leFranchir. l'affranchir. Caché l'épaule fortement dans le soir. Dos son âme __ et qui chante et lui donne Assez d'amour pour mettre à feu cette nuque tendre s'incline.
___________

Dans cette friche les poètes cités :
- René Char
- Philippe Delaveau
- Alain Duault
- Sophie Loizeau

jeudi 25 juin 2009

Rue basse ...


Le divin par mégarde. Ô toi le méconnu. L'absent. La terre anonyme. Nudité. Miroir son visage. Le muet. Joie de douleur. Le coeur à sa douleur. Le lasser les territoires. Rue basse. Ivresse et juste. Chant des secrets. L'ombre violente. Lumière jamais eau. Jamais eau l'absolu ? le divin. Alors mégarde. Sinon le méconnu. BrodantMélodie si précise monExquise. Souvenir de ce moment. Inconnue. Tes terres. DedansAu dedans deTa main. Effleurant. La présente. Joie lointaine. Joie sur l'été. Ô Paradis. D'aucun mot. Au ciel ce volCette grâce. Allée. Allée d'aucun ciel. D'aucune ombre. Seulement murmurée. Par tant de fois le chant de ta voix. Et vaste au Novo. Où mélodie lesMains. Voyageur. Avec lui. Toi ma Elle. Aussi et au-dessus des cris. De ce contentement. Etjoie. Et joie.

mercredi 24 juin 2009

Twitt' au jour le jour ...

I.


Viens de résoudre avec une collègue le mystère de la disparition des petites cuillères... about 4 hours ago from web · Reply · View Tweet



Disparition de Frédéric Mitterrand (expand) about 5 hours ago from web · Reply · View Tweet



Scandalisé par la disparition des tickets magnétiques. about 13 hours ago from Ping.fm · Reply · View Tweet



Dans le cadre du remaniement gouvernemental, une disparition tragique : celle du ministère du logement ! about 14 hours ago from web · Reply · View Tweet



Donc tu peux lire tes pages à "lire plus tard" même après leur disparition de la toile (Le Monde, par ex). + Pratique avec gmail about 14 hours ago from web · Reply · View Tweet ·



Disparition du secrétariat aux Droits de l'Homme (expand) · Reply · View Tweet ·



"Disparition des bananes " (expand). Pratique avec gmail about 14 hours ago from web · Reply · View Tweet ·


II.


17h58 Maroc: les armes chimiques interdites
17h53 Chute de la production de diamant
17h44 Valls:le renouveau de la gauche en débat
17h41 Togo: abolition de la peine de mort
17h40 CAC40: hausse de 2,18 %
17h32 H1N1: 3 cas dans une école de Créteil
17h30 France Télévision: plus de documentaires
17h23 Le projet de loi hôpital adopté
17h20 Pas d'inquiétude sur l'eau du robinet(DGS)
17h15 8% d'inflation en Afrique du Sud
17h03 Estrosi: "pas de danger pour La Poste"
17h00 Isère/bac: un lycéen fraude par SMS
16h54 Yémen: 4 blessés dans une manifestation
16h52 Accoyer: "remaniement technique"
16h41 Sarkozy veut de "l'audace réformatrice"
16h12 La BCE prête 442 Mds aux banques
16h05 200 sans-papiers occupent l'Urssaf
16h01 Bourse du travail : les squatters délogés
15h51 ETA: un membre présumé interpellé
15h42 93 :un homme tue sa mère de 83 ans
15h39 M. Machin: saisine de la Cour de révision
15h34 Moscovici (PS) : "un gouvernement dur"
15h31 Le Pen: "une ronde de courtisans"
15h23 Qatar: importante saisie de drogue
15h20 Khamenei: le pouvoir "ne cèdera pas"
15h19 Fillon continuera à lutter contre le déficit
15h10 Obama entre au musée Grévin
15h02 Syrie:les USA nomment un ambassadeur
15h01 F1: compromis entre la FIA et les équipes
14h58 Monsanto: bénéfice net en recul de 14%
14h34 Dominique de Villepin crée "Villepin.fr"
14h31 Karachi: Millon a bloqué des commissions
14h25 "Biens mal acquis": le CCFD accuse
14h19 Nancy: 4 enfants morts dans un incendie
14h13 Soudan: 4 islamistes condamnés à mort
14h09 Wimbledon: Tsonga au 3ème tour
14h02 Justice: les "Continental" défilent à Paris
13h55 Arrivée à Paris de Benjamin Netanyahou
13h49 La Poste prévoit une baisse de CA de 3%
13h43 Baisse des prix des logements en Europe
13h39 Bayonne: un etarra présumé interpellé
13h36 Un film racontera l'histoire de Facebook
13h23 Grippe A: 55.000 cas, 238 morts
13h22 F1: un compromis trouvé
13h05 Rappel : disparition des bananes avérée
13h06 Sarkozy veut de 'l'audace réformatrice"
13h02 Burqa: la presse saoudienne tacle Paris
13h00 Obama reçu par le pape le 10 juillet
12h59 La Norvège aide le musée d'Auschwitz
12h57 Lait: blocage d'une usine à Vienne
12h56 Twitter veut faire payer les entreprises
12h37 "Jeudi Noir" déplore le remaniement
12h30 Vallini invite MAM à une "grande réforme"
12h25 RFI émet depuis l'Hôtel de Ville
12h24 Pakistan: 20 à 30 tués dans des frappes
12h15 Cancer: la mortalité liée à la précarité
12h09 L'Iran ne cédera pas à la force (Guide)
12h06 Kenya: un évangéliste américain arrêté
11h53 Iran: les autorités accusent la CIA
11h34 3 vols à destination de l'Algérie annulés
11h25 Le Togo abolit la peine de mort

dimanche 21 juin 2009

vendredi 19 juin 2009

, des hauts fonds ...


LointainsCourts de l'annéeIls sont entrés dans les joursDes courts de l'année. Nocturne et matin sans hâteLumière étouffée. Ciel clarté pâleAmortieBlancheTrès immobile paysageAussi beau temps cotonneuxOmbré de raiesFloues. Quelques mètresEtraveCe seul repèreMonde imprévisibleJours étroitsEteinte Etreinte étroitesBerges de neigePerd tout sensAvanceS'ouvre au fil et RefermerTenirMêlerOn ne revenait pas.


Détachée la marche FaveurSur prise sa Silhouette sombreFrisure If et neigeGenévrier trouverRien. paraitreLointaineSa façon de transformer Proclamation de ce Silence. Les boisDe la routeBranches et noiresCottoneuxTreillages leSoleil. Treillagecendré De réaliser le lieuParcelle en pleine merFlottantContinentLe lieu continuementLes parcelles. Au rasEcloses les glacesDu rêveEt alentourHauts fondsTeneur singulière.


ScruterLe paysage. Et l'on dirait qu'en même temps que les arbresDessertés de Brume.

jeudi 18 juin 2009

Saisissante (2) ...

I.
Qu'une main puisse être heureuse.

Elle serait Vacillante. Signifiée saisissante.

rien laissé de Cet étrange à part.

Qu'une main. Senza fine sans cela

puisse être L'incontestable. Mais si seul.

Même si seule Au coeur le reproche

Marche toujours Liée dans le pas quand

/ Scène II

l'homme tend sa main / comme Nue manquant.

Est perte. Est à jamais D'un bout à l'autre tissant.

Lei (Elle) puisse être heureuse

Au demeurant.

La très liée au toujours du dedans.



Lemme :

(1) Si la révélation

ou le rêve

et cette période comme

Trilogie pré-existaient à

quelques mots grainés l'

abandon trouvé où ce qui

L'oeuvre sur tes lèvres

aurait été intime.


(2) Est l'urgent fit

des recueils

Au danger différent

de l'écriture

et Douce animalité de

faire l'aimer.



II.
Je vous écris

", vous mes chers absents."

Je vous écris avec mes

lettres de toute part

le soir si souvent

le fond

de mes derniers remparts.

Où cris l'âme sur le papier Je

vous écris ", vous mes chers

absents." -

qui peut dire combien

de temps nous quitte

et très passe

", vous mes chers absents."

mercredi 17 juin 2009

Détour ...

Julia Bonaccorsi écrit dans Etudes de Communication, n° 31, décembre 2008 "La recherche porte sur les modalités de médiation du devenir-habitant à travers l’écriture de blogs. Comment, dans le cadre d’un éloignement culturel comme l’expatriation professionnelle, les individus disent-ils leur expérience de la ville ? L’analyse sémio-discursive des blogs révèle comment les auteurs affirment sémiotiquement et discursivement une manière de s’approprier et de vivre la ville, comme « carnettistes », « joueurs », « péripatéticiens » ou « chroniqueurs ». Ces blogs sont révélateurs de médiations de la ville qui articulent jusqu’à les confondre le quotidien de l’habitant dans l’espace urbain et l’espace urbain comme objet de connaissance à partager, mais aussi espace théorique et abstrait."

mardi 16 juin 2009

Saisissante ...


Qu'une main puisse être heureuse. Vacillante. Signifiée saisissante. Signifiée. Où musique. Ecrit, composé et peint. Créé. Cet étrange à part. Qu'une main. Senza fine. Main sans cela. L'oeuvre. L'incontestable. Mais si seul. Même si seule. Où breuvage plus ancien. Où désormais un visage cachant. Est saisissant. Est parole. Est l'apparition. Atteinte. Au coeur le reproche qui clôt. Qu'une main puisse être heureuse. Marche. Lié dans le pas. Ce n'est pas l'avis. Scène II l'homme tend sa main. Acte I tour à tour partie. Est corps. Est en lieu. Est de l'autre. Est cela sous. Autre angle. Qu'une main. Une seule. La seule. Est la seule. Toujours la seule. A jamais la seule. L'unique la seule. Sans cela l'inconstestable. La seule signifiée. Produit à la fois. Signifiante, les objets du désir. Femme. Au réapparaissant. Nue manquant. Est perte. Est rocher. Est fabuleux les mains. Ailes. Les lièes en marchant. La seule. La vraiment. Pareil et très. Où pendant et dedans. Incontestable. Est fortement. Incontestable breuvage. Incontestable fouillant. D'un bout à l'autre tissant. Lei (Elle) est l'unique. Dramatis persona. D'un bout à l'autre. Passagio. Mêlés. Est revenant et marche. Demeurant. La très liée. Dedans.

lundi 15 juin 2009

La mémoire dévoilée ...

"Même si elle est moins apparente que la longueur des jambes, la forme des yeux, la nature des cheveux ou la capacité à chanter juste, la mémoire fait partie des injustices de la vie. Car nous ne sommes pas tous égaux face à elle : en avoir un peu, pas du tout, trop, laquelle et pour combien de temps... C'est loin d'être accessoire... Il me semble, au contraire, que c'est déterminant. Je reste perplexe quand j'entends des gens dire qu'ils n'ont aucun souvenir de ce qu'ils ont vécu avant l'âge de six ans. Je pense que ceux qui oublient leur date de mariage doivent le faire un peu exprès. Je trouve ça très désagréable quand c'est la troisième fois en six mois qu'on me présente à quelqu'un qui semble me voir pour la première fois. De la même façon, je suis sidérée de savoir que certains se rappellent de leur tout premier numéro de téléphone, parviennent à mémoriser des poèmes entiers, se souviennent du programme d'histoire de leur classe de CM1 ou des dates de naissance et de mort de tous les rois de France... Ce serait si simple si on pouvait décider de ce dont on veut se souvenir... ou pas. Ou savoir à l'avance ce qu'on retiendra... ou pas. Mais, en la matière, je crois qu'il n'y a pas de règle, je crois qu'il n'y a que des surprises. N'empêche, si j'étais autorisée à faire le tri, je remplacerais volontiers, dans ma salle des archives personnelle, quelques vieilleries inutiles par des paragraphes de livres aimés. Je voudrais bien, par exemple, me souvenir de ces lignes : "Je disais tout à l'heure que la mémoire de l'écrivain n'était sans doute pas plus riche de contenu qu'une autre -non sans doute, seulement elle est orientée, ce qu'elle retient d'instinct, c'est justement tout ce qui pourra refléter de plus ou moins loin, tout ce qui pourra prendre feu à la chaleur de ces quelques images privilégiées; c'est à cause de ce tri instinctif fait dans ses souvenirs que les correspondances s'éveillent chez lui plus facilement à l'appel d'une image; la mémoire, en effet, à a retenu surtout ce que ces images élues étaient capables de vivifier, d'électriser, tout ce qui était en somme matériaux bons conducteurs. J'aimerais bien d'ailleurs citer ici un mot d'Alain qui dit tout cela parfaitement. "L'idée faible -voici ce qu'il écrit- c'est celle sur laquelle j'ai vécu, sur laquelle nous vivons tous, savoir que l'imagination est un résidu de souvenirs. Au fond, l'imagination est un effet des sentiments. Dominer toutes ses pensées par un sentiment représenté, c'est imaginer et non pas se souvenir. En effet, chacun a pu remarquer que des images très simples sont réelles et présentes comme par privilège, c'est qu'on les connaît, c'est qu'elles reviennent. La force d'imagination consiste en ce qu'on donne à un souvenir très simple une force de maladie."Julien Gracq. Les Yeux bien ouverts in Préférences.... Plutôt que de me rappeler de la date d'anniversaire de deux ou trois garçons que j'ai embrassés à la fin des années 80... (Frappée par la semaine qu'elle a consacrée à la mémoire, j'emprunte sa thématique ainsi que le titre de mon billet à Madame Gâ.)"


NDLA :
Ces mots sans mise en page intégralement écrits par Gwen Franzin-Régniez, l'édition originale, miroir, jumelle et mise en page est ici.

PS :
Pour mémoire, les Gurre-Lieder Op. 22 d'Arnold Schoenberg, direction Pierre Boulez.

dimanche 14 juin 2009

Dérouté ...




1 La date : 18 octobre 1974 L'heure 10 h. 30 Le lieu Tabac Saint-Sulpice Le temps : Froid sec. Ciel gris. Quelques éclaircies. Esquisse d'un inventaire de quelques-unes des choses strictement visibles : — Des lettres de l'alphabet, des mots « KLM » (sur la pochette d'un promeneur), un « P » majuscule qui signifie « parking » « Hôtel Récamier », « St-Raphaël », « l'épargne à la dérive », « Taxis tête de station », « Rue du Vieux-Colombier », «Brasserie-bar La Fontaine Saint-Sulpice », « P ELF », «Parc SaintSulpice ». — Des symboles conventionnels : des flèches , sous le « P » des parkings, l'une légèrement pointée vers le sol, l'autre orientée en direction de la rue Bonaparte (côté Luxembourg ), au moins quatre panneaux de sens interdit (un cinquième en reflet dans une des glaces du café). — Des chiffres : 86 (au sommet d'un autobus de la ligne no 86, surmontant l'indication du lieu où il se rend : S aint-Germain-desPrés ) , 1 (plaque du no 1 de la rue du Vieux-Colombier ), 6 (sur la place indiquant que nous nous trouvons dans le 6e arrondissement de Paris). — Des slogans fugitifs : « De l' autobus , je regarde Paris » — De la terre : du gravier tassé et du sable. — De la pierre : la bordure des trottoirs, une fontaine , une église , des maisons... — De l'asphalte — Des arbres ( feuilles, souvent jaunissants ) — Un morceau assez grand de ciel (peut-être 1/6e de mon champ visuel) — Une nuée de pigeons qui s'abat soudain sur le terre-plein central, entre l'église et la fontaine — Des véhicules (leur inventaire reste à faire) — Des êtres humains — Une espèce de basset — Un pain (baguette) — Une salade (frisée ?) débordant partiellement d'un cabas. (Ce texte / intégralement de G.Perec).

samedi 13 juin 2009

vendredi 12 juin 2009

Objets trouvés (4) ...



(Répétition de l'ensemble Court-circuit, Atelier IRCAM au 104, le compositeur est là - Joshua Fineberg -, le titre de l'oeuvre commandée est "Objets Trouvés". Il s'agit bien d'atelier. De coulisse. Un établi. Copeaux de bois. Fer. Voix. Instruments. Cuivre. Bois. Peinture. Encre et nuanciers. Ancre. Matières d'hier et d'aujourd'hui. Ici et d'ailleurs. De là, copeaux et coupures. C'est tout.)

jeudi 11 juin 2009

Peinture fraiche ...

I.
une prière / la révélation
ou le rêve
et cette période littéraire comme
trilogie qui pré-existait
à quelques mots grainés l'
abandon trouvé où ce qui
l'interesse Une oeuvre de
support / surface / voix
mer d'elle aurait été intime.

Où le temps ce désir
l'urgent fit
des recueils
l'exposant / au danger
de nourrir
différent de l'écriture
de confidence terrible
et fascinante
animalité.

II.
(avec Jean Daive - "Peinture fraiche" du 5/6
sur Bernard Lamarche-Vadel)

mardi 9 juin 2009

Abîme ...


Au couteau - écrire. Mots faits d'ailleurs. Seulement. Poursuivre. A toujours l'enfant. Vers ce lié d'amitiés. Matinaux. Vers ce lié de terre. Lié au rythme les jours. Saisons. Du front. De pénombre. Forêts de neige. Voluptueuse. Et de résistance. Âpre maquis. Seul Georges de La Tour. Où sinon seuls demeurent. Désormais, les ruisseaux. Outre vie diurne. Venus. Autre versant. Amont. Inconnus et rebelles de nos usages. Venus nombreux. A la ligne de partage. Champ de la vieille moisson. Désormais la longue marche. Cassé sur les yeux. Et fourbu dans le vague. Aperçus. Arrêtés. Terres faciles et sillons bien clos. Amont de la terre. Amont au monde de l'hiver. Terres faciles et closes. Visiblement. Car présumé. Par nous. Et trouver là. Désormais. Insouciant sur le front. Abîme.

Disert et dérainé et lent. Venus, dirent-ils, l'ouragan. Abîme. Pas plus que vous. L'implacable nous ne le connaissons. Autrement. Abîme par confidence. Par ailleurs pareils. Les heureux incompréhensiblement. Devant vous. Abîme les enfants. Secret. Alors merci. Abîme congédié. Auparavant. Abîme tremblant. Riant sur les abords. Arbres et cognée tenant tête. Abord. Et quelque terreur. Bâtisses. Au jardin l'hiver et bâtisse de joie. Certes, convaincre et conquérir. Là où nous sommes. Car l'angoisse. Car le bientôt venir. Emouvante. Oui. Peine que l'on en parlât. Pas de crainte; Ô la toujours solitude. Des cimes. De débacle. Vers pouvoir et revenir. Elancement. A son tour. Dans ses bras. L'abîme rival. Qui sans hâte. Abîme qui dans la mort. Abîme au contredire. Ô dépassement.

Rappel :

I.
Introduction. Modéré, un peu vif. Chant d'amour 1. Modéré, lourd. Turangalîla 1. Presque lent, rêveur. Chant d'amour 2. Bien modéré. Joie du sang des étoiles. Vif, passionné, avec joie. Jardin du sommeil d'amour. Très modéré, très tendre. Turangalîla 2. Un peu vif - bien modéré. Développpement de l'amour. Bien modéré. Turangalîla 3. Bien modéré. Final. Modéré, presque vif, avec une grande joie. Messiaen.

II.
Opus 6. Du soir. Jouer avec beaucoup d'intériorité. Elan. Trés rapide. Pourquoi ? lent et tendre. Chimères. Avec humeur. Opus 12. 1er cahier. Avec vie. Avec intériorité. Avec humeur. Impatiemment. Simple. Très rapide (et intime). Pas vite (et avec une intensité extrême). Vif. Sur ce, Florestan s'arrêta et ses lèvres frémirent douloureusement. Avec vie. 2ème cahier. A la manière d'une ballade, très rapide. Simple. Avec humeur. Sauvage et gai. Doux et chantant. Vif. Avec bonne humeur. Comme de loin. D'une manière bien superflue, Eusebius ajouta encore ce qui suit ; mais en même temps ses yeux exprimaient l'extase. Pas vite. Schumann.

III.
1903 : fa dièse majeur, ré majeur, ré bémol majeur, si bémol majeur, poème. Poème tragique. Poème satanique. Quasi valse. Poème languide, Poème fantasque. Poème d'album. Poème "masques". Poème "Etrangeté". Poème "Vers la flamme". Scriabine.

IV.
Kammerkonzert. Corrente. Calmo, sostenuto. Movimento preciso e meccanico. Presto. Streichquartett n°2. Allegro nervoso. Sostenuto, molto calmo. Come un meccanismo di precisione. Presto furioso, brutale, tumultuoso. Allogro con delicatezza. Ligeti.

Recommandation :

I.
Sarah Moon. Sostenuto & sombre. Continuité. Evocation. Matière préservée. Entre Lambert et Ligeti. Elan si possible. Impression. Passage sans s'attarder. Humeur. Poème fantasque. Pas vite. Presque vif. Avant saison. Sommeil d'amour. Evocation. Largo & investigation. D'une musique Européenne aussi. Alliage. A Michel Lambert - ses Leçons de Ténèbres (1689). Abîme.

lundi 8 juin 2009

Ajout ...


Ici bas. Hôte et aube. Des larmes les choses dicibles. Où Bharata. Où les presqu'elles. Ici bas. Dessous. Avant le tombeau du Capricorne. Le frémir. L'espérer vers. S. ou la vie dernière. Caresse journal. Ici bas. Pratique de l'éloge. Poèmes offerts. Ce peu d'ombre qui sera la réponse. L'homme pacifique. Atlantique. L'homme le voile rouge. L'homme interlude rouge. L'homme meurtrier les piliers blancs. Collage même de rajahs blancs. Des saisons même. D'oeuvres complètes. De correspondance. Ici


la vallée l'album amicorum. On dirait vraiment le paradis. Où la troisième Miss Symons. Où le nez à la fenêtre. Pedigree. Graal. Lancelot. L'homme la quête. Ajout de note : l'homme la mort du roi Arthur. Le rose Tiepolo. Vallée. Ce peu d'ombre sur Berlin Alexanderplatz. Les Strasse. Berlin avenue. Et respir. Sur Berlin le soir. Un temps. Un temps de cinquième saison. Saison de solitude. Ils disent folie la frayeur. Désormais poèmes 1957-1994 (Ted Hugghes). Ariel - "Haches qui cognent et font sonner le


bois, retentir les échos ! échos partis gagner les lointains comme des cheveaux". Ce temps le vieillir vite. Au milieu où il y a la mer. Où la moisson rouge. Une petite histoire sordide. Vers alias Caracalla. Cinquième saison où la ville triste. Extinction. Ici bas. Le bain et le miroir. Autrement Vertiges / Vestiges. Ici bas. Pour un jour. A nouveau douce trêve. Où nous pour l'ouvrir la fenêtre. Sur l'automne de ciel ternir. De grisaille nous est laine. A travers les oiseaux volent plus noire et vive. Dicibles. La


couleur. On le sent. Vertu comme un homme posé sur son coeur. L'été à refaire. A travers voix à trois fois. De toute parole. Alors sûre et longue encolure col. Or sur les peupliers. Or sur le bruit. Pluie ou pudique. Ô ce murmure une fois d'en être à jamais l'hôte. Feuillage. A travers le profond des chambres. Où il y a la mer. Elle. Demeurée au jardin. Glisse une image. Au songe oublié. Tendue. A celle dont on ne saura que cet instant. Mis entre les pages. Pensée. De la main à la main. Ici bas. Quelque


chose comme un règne. Clarté. Le nôtre, celui de fleur. Malgré les pesanteurs. Malgré les faiblesses. Poussée de fraîcheur fût intact, et partagé elle est infime. Au monde, où le monde au matin vaincu. D'abondance pour un jour. A nouveau. Ici bas à travers l'ici bas. A travers la vallée. Les larmes. A travers les choses dicibles où bien (...). A travers Bharata. A travers où presqu'elles. Lumière dévoilée. A travers le tombeau du Capricorne. A travers le frémir. A travers l'espérer vers. S. ou la vie dernière. A travers elle.


(...) au soir l'hiver. Empesé. Tellement donnés à nos actes. Au soir. Jardins diserts et volubiles. Ici bas jardins êtres de silence. Jardin soir. Ici bas. Et solitude parfois suspendue. Très soir. Ici ce léger de rose. Ces heures. Racines et réserves de nos actes. Volubiles. Ici bas. Au profond. Des voix. La parole altérée. La voix l'essentielle. De matière très ténue. Là-bas.

dimanche 7 juin 2009

Bord de page (19) ...

1. Rehauts (étrangeté)
2. Albany, Californie II, Christophe Lamiot Enos
3. Le don de solitude, Judith Chavanne, L'arrière-Pays
4. Shutter island, Christian de Metter, Dennis Lehane, Rivages
5. Mariko parade, Boilter et Takahama, Casterman
6. Une araignée, des tagliatelles et au lit, Camille Jourdy, Drozophile
7. Gurre-Lieder, 4 Songs, Schoenberg, Pierre Boulez
8. Kurtag : 80, Zoltan Kocsis
9.Turangalîla-Symphonie, Olivier Messiaen, Myung-Whun Chung
10. Etudes, Stüke, Ligeti, Lucile Chung, Alessio Bax
11. Leçons de ténèbres, Lambert
12. Fantasiestüke, Davidbündlertänze, Schumann, Delphine Lizé
13. Pres and Teddy, Seddy Wilson Quartet
14. Beyond the wall, Kenny Garrett
15. Tijuana moods, Charlie Mingus
16. The third man, Enrico Rava, Stephano Bollani
17. Itaipu, Philip Glass
18. Invités sur la terre, René Aubry
19. Intégrales des poèmes, Scriabine, Pascal Amoyel
20. Piano work, John Cage, Steffen Schleiermacher
21. Ramifications, Aventure, Lux Aeterna, Ligeti, Pierre Boulez
22. Giants steps, John Coltrane
23. Compass, Suzanne Abbuehl
24. Le voyage de Sahar, Anouar Brahem

vendredi 5 juin 2009

Warburg ...

"Te regardant je me demande s'il est possible de ne plus voir cette toile de fond / (...) nous entoure au quotidien et si oui savoir ce qui peut lui succéder ou se subsituer / à elle ; finalement / le monde lointain du quotidien. Je te disais ce projet d'écrire une pièce avec une toile sans fond, sans lumière où rien ne se substituerait à l'absence prégnante. les mots en retrait / complèteraient les espaces / vacants ; je parcourais quelques textes concernant Aby Warburg, peut-être est-il possible de répondre en parallèle à sa proposition d'iconographie /un texte très muet / une toile sans fond / un presque roman noir sans qu'il soit nécessaire d'inventer / dans ce monde aussi peu réel."

jeudi 4 juin 2009

Traverse ...

----- Original Message -----
Sent: Thursday, June 04, 2009 12:15 AM
Subject: projet

Well suis-je un éternel rêveur alors ? il est l'heure précisément et je m'en vais enfourcher mon vélo. non je ne me suis pas encore imaginé intervenir dans un festival votre honneur ! je n'en étais pas encore à ce stade ... quant à toi, je vais devoir sans doute lire ton livre pour imaginer comment je te verrais ... sans doute en lecture - certes - ou bien dans qq chose de plus mélangé, par exemple .... un lieu d'expo (je n'aime pas ce mot - expo - rien de vivant dans ce mot cimetière) de tes micros parcours quotidiens - les photos que tu as prises et qui témoignent de TA façon d'avoir parcouru et retenu ce pays, tes photos qui transportent et transforment ce pays d'ailleurs en un lieu sensible, compatible et intime avec ce qui te fonde. Ces photos qui parleraient bien plus de toi sinon de loup que du sujet photographié - sujet nécessaire parce que ça parle de personne, d'un voyage, d'un parcours, vivant, et non pas d'un caillou mille fois photographié. Cette expo serait finalement - un portrait. Peut-être un self-portrait. J'enfourche mon vélo. Donc. Traverse le bleu et / marche le monde.

mardi 2 juin 2009

Affetti ...


I.
Au coeur de la pensée. Voix. Calme édifice. Eloquente. Ainsi émouvante. Polyphonique et divine. Sphères. Corps humain. Aussi corps de pensée. Dorénavant corps de voix calme édifice. Mais tout écroulé. Mais tourment. Secoué dans son âme. Passion charnelle. Désormais angoisse de la mort. Au coeur de la pensée. Ainsi une voix. Seule calme éloquente. Edifice. Peinture d'Elisabetta Sirani. Aussi l'expression. Visage tourmenté. Secoué. De son âme. Malmenée. Naître une musique les voix. Les affetti. Alors replis de passion.

II.
Au coeur de la pensée. Toujours une voix. Encore calme édifice. Divine harmonie. Sphère dans son âme. Dans son corps. Texte poétique et le coeur. Déclamations imitatives. En outre ornementales. Au coeur. De sentiments. D'instruments. Des textes imaginaires. Et mimes individuels. Voici la comédie. En de vastes fresques. Madrigal et cantates. Mais Ariane l'abandonnée. Mais le navire de Thésée. Enharmonie. Tempête. Récitatif pour une aube.

III.
Au coeur de la pensée. Où tout l'écroulé. Où place au tourment. L'éboulé. Tourment l'eau. De terre. Coeur. Musique. De l'aria. De l'idée. Du chant. Au coeur. Théatres fermés. Sans décor ni clef. Immensité. Sons infinis. Encore sons interdits. Sons suppliants. Remémoration. Au coeur de la pensée. L'incoronazione di poppéa. Lamentation par la délaissée. Ici le navire de Thésée. Au supplice éloquence. Douleur. L'éprouvée.

lundi 1 juin 2009