vendredi 29 janvier 2010

dearest,

j'ai vu le soir se lever quand ils rentraient, fatigués. des rues toujours étroites. j'ai vu un escalier avec une porte d'entrée difficile à trouver. des oiseaux qui remuent les assiettes, un sac abandonné, une boite pleine de chats, une boite avec des assiettes. vaisselle propre et sale. choisir un bol, un petit vase, à coté d'un baiser. j'ai vu le soir se coucher, une longue allée, un enfant passe avec ses armes. les arbres étirés, ça doit craquer, avec une grammaire quand on marche, on invente la conjugaison d'un danseur, la terrasse du mois de Mai. peindre, découperait-elle un morceau de paysage ? son sac est inconnu, j'ai lu son coeur sur sa boite aux lettres. j'ai vu son bouddha, c'est l'heure : j'ai vu une photo noir et blanc du bouddha, j'ai emporté le visage du bouddha dans l'allée. avec elle, un repas c'est un compte-rendu en forme de boite avec des miettes, j'attends le taxi de la mer, le biscuit d'une maison, le sourire d'un quai. enjambe très régulièrement le taxi, fonce dans la nuit avec. / ses poignets.

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