1.
Ton paysage.

une œuvre est destinée à être chantée sur une scène d’art lyrique ; une œuvre va faire chanter l'interprète, l'oeuvre est dédiée à l'Oeuvre ; elle est accompagnée par un orchestre, un seul homme, un homme parfois symphonique, l'homme perçu et dédié au seul répertoire Opéra, il porte un livret déplié, il porte l'oeuvre de musique, il porte les récitatifs, les chœurs, les intermèdes, il y a une ouverture dans ce livret.

2.
à l'école, un livret est décliné par carnet selon les époques, les chapitres, les appellations et les formes de rue jouées dans Opéra, l'oeuvre d'avenue, une oeuvre s'avance a capella, une oeuvre s'avance toujours seule, sur scène, il n'y a pas de second rôle, dans l'oeuvre désormais, tous les carnets se contredisent.

3.
la prima donna est égocentrique, déraisonnable et irritable, elle oeuvre, elle a une grande opinion d'elle-même, elle est vaniteuse et haïssable, c'est une avenue sans issue, une grande et large avenue sans issue, une diva blanche sans issue, elle s'avance seule sur la falaise avec un carnet de mauvais personnage, elle fera chanter l'interprète, il est sonore et appréhende amèrement un mauvais genre : elle sait pourtant l'emplacement de la source qui définit les instruments, l'étendue, les voix, les avenues de telle ou telle musique. il n'y a pas de second rôle, tous les carnets se contredisent.

4.
La voix est une scène d'art ; un instrument va faire chanter l'interprète, et réside dans le corps de l'exécutant, un instrument réside dans le corps de cris, de râles, de souffles ..., l'homme instrumental n'est pas indifférent à la qualité de son respir. le nombre d'interprètes est fixe, on peut, par exemple, distinguer un rocher avec un quatuor symphonique à la fois source du nom et le lieu de destination / l'homme se débat contre l'instrument de cris, de râles, de souffles.

5.
il peut s'agir de musique. de type de lieux, de dimension, de volume, d'acoustique. une salle, de dimension réduite aux préférences et ses désirs. la prima donna est toujours impatiente. l'oeuvre refuse d'être enfermée, elle résiste même si le critère envisagé est probablement le plus approprié pour définir son attitude, son genre. elle se moque de son genre, des caractéristiques, non mon amour, l'oeuvre et la prima donna ne répondent jamais aux questions suivantes : « à quoi sert cette oeuvre ? », « à qui s'adresse-t-elle ? », et « dans quelles circonstances ? ». il y a une ouverture dans ce livret pour entendre l'oeuvre ; elle touche l'homme perçu, elle touche ce matin l'homme symphonique, la prima donna est l'Oeuvre d'avenue, « à quoi sert ce livret ? », « à qui s'adressent les carnets ? », ce soir était sans second rôle, sans interrogation, sans instrument, ce soir avec un homme touché.

Mon amour,