mardi 8 décembre 2009

(self-soleil)

Un
marteau piqueur cherche
un trésor de terre ou de bois
dans la gueule du chien.

A
cette heure la lune est garée
contre une voiture supporte
l'essoufflement l'envie de revenir
sur le devant de la scène.

Avec
un chocolat en ville les escaliers
silencieux pendus aux clochers
les minutes dévalent les pentes
de Monfort qui au pied de l'escalier
qui refaisant son boléro.

Tu (1)
t'avances vers le
brouillard à dissiper un peu
de ciel les murs entre il y a
certainement quelques miroirs
à briser de mauvais lampadaires
à musiques peu classiques Où

Le
marteau cherche son trou Où
il fouille comme je pense
- archéologue -
aujourd'hui.

Les
chasseurs ont disparu la terre
pendue aux poignets percer
d'anciens murmures percer pour
de mauvaises raisons

Il
s'agit bien de mal honnêteté
de la peur sous les pierres Encore
moins d'échardes encore moins
on le lui dit à plusieurs des fois
reprises on insiste

Moins
de raisons de barrières pour
chasser l'hiver et les granges
Ils attendent ils attendent donc
les fondations la poterie les clefs
l'armure c'est à dire des murailles
qui soufflent des clous Tu

Regardes
l'écheveau mais dans quoi tisse-t-
elle consacre le peu de lumière
dans les doigts disent approba
tion et soulagement quand les
chasseurs verdissent l'envol avec
un funambule.

Il
s'agit en effet d'un jardin avec
une petite porte avec des livres
au cœur des pierres les lettres
qui disent qui dansent les lettres
avalent dévalent les jardins
finalement tes yeux couleurs
jardins

De Seine
il est confirmé l'incendie avec
les marteaux puisque les
pierres puisque Monfort puisque
le boléro ton ventre de danse il
est confirmé que tes flammes
brulantes en transe.

La
petite porte du jardin vole
librement entre les pierres et
les libellés les calendriers et
les calendriers de nuages de
mots il est rappelé que les
chasseurs et les clochers tous
font des mots sans règles
présence du désordre.

C'est
de fil en aiguille dans la gueule
du chien que retrouveront
en cherchant bien chez
celui qui écrit le plus fort ?

C'est
étrangement que respir puisque
la langue des pierres est
étrangère au frémir et l'endroit
du jamais c'est étrangement
une table tenant par un fil en
aiguille etparlant couramment
c'est étrangement comprendre

Pour
un autre et le méprendre dans
l'absolument irrésistible c'est
irrésistiblement car je cécite
depuis que son train avait passé
les faubourgs et les fumées de
Charleville, il semblait à
l'aspirant Grange que la laideur
du monde se dissipait : il
s'aperçut qu'il n'y avait plus en
vue une seule maison.

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(1) : Songe que sa main dans le longuement l'écrire à double tour dans ses rêves marchant ferme _ songe que son visage sans jamais trois falaises et les collines de bois les collines de pluie ses hanches ou mes collines à mains _ songe que son sourire à pas lents mon soleil vers elle _ songe que ses mots à conjuguer comme loin le port se gorge de ça _ songe que son ventre à main agite étrangement le peu d'ombre où faire le fruit à lumière_ songe que l'eau de ses rêves à nu je self-soleil longuement dans ce rêve, carrosse à délier son corps de nage un peu froissé le sable de noces à ma décernée _ songe à la taille d'une ombre suffisante il y a de l'écrire le parc mâche les mots de l'eau, mon amour inondé de plages _ songe que sa bouche disponible la pluie redouble de mots dans la bouche à paroles, une langue commune longuement consentie _ songe que ses cheveux roucoulent mes matins dans la joie sans quoi longuement le creux de sa pluie (où Madame écrit longuement ses mots dans ses mains les oscillations de son buste à lettres) _ songe que ses seins les fruits sourient le matin le très soir du dos à la colline ; sonné le bateau déraisonne question de haute mer question d'altitude monotone / du dedans l'attitude, Madame le vertige s'éprend le convive de ses reins _ songe que ses bras ouverts à la porte et la joie, son sourire collé à la bouche parle ses mots qu'elle opère longuement à mes lèvres.

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