lundi 17 août 2009


I.
Songe que sa main dans le longuement l'écrire à double tour dans ses rêves marchant ferme tu es là _ songe que son visage sans jamais trois falaises et les collines de bois les collines de pluie ses hanches ou mes collines à mains _ songe que son sourire à pas lents mon soleil vers elle _ songe que ses mots à conjuguer comme loin le port se gorge de ça _ songe que son ventre desétreint agite étrangement le peu d'ombre où faire le fruit à lumière_ songe que l'eau de ses rêves à nu je glisse longuement dans ce rêve, carrosse à délier son corps de nage un peu froissé le sable de noces à ma décernée _ songe à la taille d'une ombre suffisante il y a de l'écrire le parc mâche les mots de l'eau, mon amour inondé de plages _ songe que sa bouche disponible la pluie redouble de mots dans la bouche à paroles, une langue commune longuement consentie _ songe que ses cheveux roucoulent mes matins dans la joie sans quoi longuement le creux de sa pluie (où Madame écrit longuement ses mots dans ses mains les oscillations de son buste à lettres) _ songe que ses seins les fruits sourient le matin le très soir du dos à la colline ; sonné le bateau déraisonne question de haute mer question d'altitude monotone / du dedans l'attitude, Madame le vertige s'éprend le convive de ses reins _ songe que ses bras ouverts à la porte et la joie, son sourire collé à la bouche parle ses mots qu'elle opère longuement à mes lèvres.

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la porte du bain, la porte du salon, la porte de la chambre, la porte du jardin, la porte de la rue, la porte du chemin, la porte de ses rêves, la porte des valises, la porte de son coeur, la porte de sa bouche, la porte de ses lèvres, la porte d'un matin, la porte d'une colline, la porte de ses mains.

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