mercredi 18 novembre 2009

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"J'avais onze ans moins des poussières et aucun goût pour m'enfermer à livre ouvert, ni la patience après sept heures de tableau noir au collège. Même les bulles des bandes dessinées, je préférais ne pas m'y attarder, m'en sortir sans, et sauter les sous-titres aussi, en bas de l'écran, quand les films parlaient en version très originale. Rien que les images c'était suffisant, ça s'expliquait tout seul, contrairement à Marianne, qui cloîtrait ses heures creuses dans sa chambre à part, droit d'aînesse oblige, prière de ne pas déranger, silence on tourne les pages, pendant qu'elle se mettait en veilleuse sous les draps pour dévorer en douce sa bibliothèque rose, puis verte, puis dorée sur tranche jusqu'à mi-chemin d'insomnie."

Yves Pagès. Le soi-disant.

2 commentaires:

  1. - ... Je ressentais alors ce que j'imagine encore être un sentiment...
    - C'est très banal...
    - Je l'imagine encore, vous savez?...
    - Je maintiens, c'est très banal...
    - Comprenez-moi... Je l'imagine encore!... Maintenant! Ici!... je l'imagine toujours...
    - ... Ah! ... Comme si tout n'était qu'une affaire de mots?...
    - De mots, oui... de mots... oui.

    Pli sur pli le silence à demeure s'établit.
    L'origami de la mémoire se plie se déplie.

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  2. "J'avais onze ans moins des poussières et aucun goût pour m'enfermer à livre ouvert, ni la patience après sept heures Christian Louboutin Wedges
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