lundi 16 novembre 2009

L'ou ...



est à
coté d'un peu de nuit /
pas éteinte
frotte contre les
volets cloués
à la fenêtre

Bruit et
ci-jointe à elle ;

il y a merci et
vous dites en tirant
fortement
le fil

est bruissement
de L'ou
est nuit même :

à rebours dites - vous
jusqu'au lié
de son sourire.

6 commentaires:

  1. Lou ne connaît pas l'oubli

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  2. ... se souvient de tout,
    se souvient de toi
    et de la nuit

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  3. La mémoire d'un affamé, le coude au front, De Luce croise du regard les langues de sables affolées par le goût du sang du crépuscule.
    Le vent claque les capes les toiles, inonde de chaleur les torrents de poussière - inlassablement, infatigablement, inaltérablement - soude au sol les pas des simples égarés, flotte.

    "Vole nos âmes, prends nos corps!... Viens! Viens!... Cours!... Cours enfin, va-t'en! "

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  4. écrire les mots
    arrachent
    l'un des plus admirables
    l'affluent du fleuve
    de l'oubangui
    de la sangha
    de la likuoala /
    de quel esprit de sangha ?

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  5. Mes mots émergent aux confluents. A l'exact point où les courants étrangers se violentent...
    Lassés aussitôt-oxydés, ils paressent en méandres souples vers l'océan de perles, gardant en souriant leur plus intime secret... "Arc de coton".

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  6. Pourrais-je n'être qu'un écho?...

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