samedi 28 novembre 2009

(gratte-monde)

(Bruce Clarke)
(nucléaire : le retour des menaces)
mes doigts se réveillent sur ta hanche endormie

(le front de la véritable guerre)
ma voix te parvient d'aussi loin que tes rêves

(le spectre de la violence en chine)
et tes yeux me sourient au fond de leur sommeil

(hausse inquiétante des infections liées aux aliments)
la radio déverse en sourdine ses nouvelles

(quarante-huit salariés dans l'incertitude)
l'odeur du café achève ma nuit

(les forces de sécurité sur le qui-vive)
et moi je guette les signaux de ta venue

(la moitié des séropositifs sont des femmes)

à deux le monde semblera supportable

(entre parenthèses : titre d'articles parus dans Le Monde en Juillet 2008)
Jacques Fournier paru dans le N°43 de la revue Bacchanales.
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1.
lire la lettre A du théâtre du ciel de Jean Ristat, lumière
découvrant la peinture palimpseste de
Bruce Clark, bouleversement -
élire le petit séminaire de Gérard Cartier, son monomotapa
les soniques de Locus et Ricardo toujours en pleine mer
lire l'enracinement de Simone Weil, les éclaircies
en un lieu de brûlure où Salah Stétié (ah regard& malice)
est 'été de neige et raisins nus'
cadastre la voix rare d'Eric Ferrari, abysse
quand écrit au dos marque le sol d'Eric Ferrari c'est
là, toujours hasard à lettres, la Femme lit de Sophie Loizeau, l'exitée au livre
Gabriel Mwéné Okoundji au Matin de la parole, basse continue de Tégué
voix basse des quarante-sept poèmes d'Emily Dickinson - , fait
le chat ; L'où fait le chat du liban à pas doux
sur le port / et mes mains encore dans l'été de mon chat qui dort.
2.

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