vendredi 29 mai 2009

Le marteau sans maître ...


I.
Arsenal. 1927-1929. La torche du prodigue. Vérité continue. Possible. Tréma de l'émondeur. Robustes météores. Transfuges. Masque de fer. Un levan barbare. A l'horizon remarquable. Singulier. Leçon sévère. Bel édifice et les pressentiments. La rose violente. Voici. L'amour. Sosie. Dentelée. Les poumons. Artine. 1930. L'action de la justice est éteinte. 1931. Sommeil fatal. L'oracle du grand oranger. La manne de Lola Abba. La main de lancenaire. Poètes. L'artisanat furieux. Les messages de la poésie frénétiques. Les soleils chanteurs. Le climat de chasse ou l'accomplissement de la poésie. L'instituteur révoqué. Tu ouvres les yeux. Poèmes militants. 1932. La luxure. Métaux refroidis. Chaîne. Les Asciens. Vivante demain. Les observateurs et les rêveurs. La plaine. Confronts. L'historienne. Sade, l'amour enfin sauvé de la boue du ciel, cet héritage suffira aux hommes contre la famine. Le supplice improvisé. Cruauté. Sommaire. Pour Mamouque. Crésus. Bourreaux de solitude. Versant. Abondance viendra. 1933. L'éclaircie. Eaux-mères. Les rapports entre parasites. Migration. Domaine. Intégration. Devant soi. Moulin premier. 1935-1936. I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, X, XI, XII, XIII, XIV, XV, XVI, XVII, XVIII, XIX, XX, XXI, XXII, XXIII, XXIV, XXV, XXVI, XXVII, XXVIII, XXIX, XXX, XXXI, XXXII, XXXIII, XXXIV, XXXV, XXXVI, XXXVII, XXXVIII, XXXIX, XL, XLI, XLII, XLIII, XLIV, XLV, XLVI, XLVII, XLVIII, XLIX, L, LI, LII, LIII, LIV, LV, LVI, LVII, LVIII, LIX, LX,LXI, LXII, LXIII, LXIV, LXV, LXVI, LXVII, LXVIII,LXIX, LXX. Commune présence.


II.
Application des principes du maître : René Char.


III.
(poésie traçable ou Friche de lecture pour Mikaël Hautchamp, Pâle si la nuit, édition Cheyne)


IV.
Nuit si jamais pâle. Si jamais les pas attendus sur le vent. Enfin. Si les torrents accrochés aux plaines. Aux torrents des obscurs détournés. Pris. Vent si le pâle sur les pas reconnus. Pente effacée dans les pas où plus nul chemin.


D'abord sans bornage, sans route, sans chemin. Piste effacée. Transie. Parmi les torrents des obscurs détournés. Dessus. Transis. Lisses, d'abord le vent lissé sans lumière.


Au sud d'abord. Glissant à la lumière sans passage. Au sud dès l'abord. Accroché au rien du flan. Quoique mobile elle-même d'abord vierge. Toujours sous le vent. Au sud.


Puis le soleil au nord vrai de la lumière. Puis la pente. Au pas attentif. Lissé de pente au vent par le sud. Avec vent. Soleil collé de grains. Dans le chemin au pente tracée. Empreinte par coutume. Au soleil alors au nord.


Désormais si lui aussi pâle. Debout. Dos sur le soleil. Nul si plus pâle par trop de pente. Mais oui. Chevet à la pente. Couchée. Coupée pas assez de traces délébiles. Chute insoluble. Trace interdite coupée de trop de chemins sans traces.


Nuit si jamais pâle. Mais oui. Combat de hauteur et de traces. Effacement, brouillages, querelles. Pas victorieux, superbes. Par le chemin du gain. Palmés. En surnombre. Sabotage désormais. De traces. Déraillements des fondeurs. Chute précise préparant le lissage. Piste où plus là. Piste en altitude. Vaincus.


Pierres si pâles. Décrochées. Si les falaises. Si les rocs. Autres traces, autres que pierres. Chemin. Pente si la pâle. Figée, amoindrie, coupée. Vives trop traces. Trop. Vive trop vive. Et les ratures de voir s'effondrer les grands désirs.


Que ça. Et seulement.

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