lundi 8 mars 2010

poèmes personnalisables

I
je lis jean rousselot et alors
je lis sophie loizeau et alors
je lis claude esteban et alors
je lis eric ferrari et alors
je lis véronique pittolo et alors
je lis jean portante et alors
je lis gérard cartier et alors
je lis werner lambersy et alors
je lis jean-claude touzeil et alors
je lis sandra moussempes et alors
je lis guillevic et alors
je lis paul celan et alors
je lis breton et alors
je lis jacques fournier et alors
je lis linda maria barros et alors
je lis salah stétié et alors
je lis maulpoix et alors
je lis jean-yves masson et alors
je lis sylvia plath et alors
je lis christophe tarkos et alors
je lis vénis khoury-ghata et alors
je lis judith azam et alors
je lis marie étienne et alors
je lis julien blaine et alors
je lis christiane veschambres et alors
je lis mario urbanet et alors
le lis lydia padellec et alors
je lis philippe longchamp et alors
je lis alain duault et alors
je lis valérie rouzeau et alors
je lis ariane dreyfus et alors
je lis jean lhuillier et alors
je lis jacques vendenschrick et alors
je lis isabelle pinçon et alors
je lis florence pazzotu et alors
je lis seymus dagtekin et alors
je lis pascal riou et alors
je lis dan bouchery et alors
je lis mickael hautchamp et alors
je lis roland nadaus et alors
je lis emily dickinson et alors
et les Autres et alors ?

II
le nez d'un soir un pied dedans
fatigué même si à l'hôtel on ne montre rien
on attend / sonne ; les portes qui s'ouvrent
robot.

III
brassé - enivrée - tout au long - phonème - de bleu - fondu
danielle collobert et alors
aux fenêtres - à la place - au bord - jamais
appuyée - je raisonne que blesse -
et absolue - et plus grande - égal.

IV
qui est au fait du soleil de la mort
solitaire l'intervalle
des preuves et hommes
combien adéquates combien
par essence - à être - courant
de ses mains seules
que des lampes disparaissent & haussent
les soleils / un foyer propageant.

V
si tu vas voir
le sang et l'eau et la buée
et la fourrure couvrant
l'onde comblant / un visage
seront refuge
d'ancêtres ou de mots
ces peintures ces musiques ces clefs
n'auront pas de nom.

VI
Tu l'appelas le vent
capture
et partant tu l'appelas
partant et étreinte voiture 25
à l'émeute comme neige
comme ton poignet baisé
retenu malgré il te laissa
rêver au désert.

VII
Par avance
errante d'ailleurs cet
écho
par avance
rumeur le baiser de
par avance même
ses ondes et parole
tes poignets et
errante et pressée
de ce qui verse
proie tissée
à peine.

VIII
je dis oiseau
je dis train
je dis écartement
je dis ciel
je dis vent
je dis village
je dis fuyez
je dis nuit
je dis rouille
je dis aube
je dis matin
je dis samedi
je dis pluie.
tu sais :
pluie.

IX
Bien sûr et quant
il se dresse pour que
ses couleurs puis disparaissantes
sont bien
et crêtes à bleu à bras
quai
si, passants
nous aurons
sur croiser la bienvenue
et dire
amante que tes lèvres
de mon salut.

X
Quai comme
drap vendangé à
souffle
et déjà
quartier, berges et
Balle
tranquille et sans le sou
danse en fanfare la nuque
haute et danse, danse.

XI
elle constituée
de silence
de balade
de ruelle
de pomme et de poire
d'un épicerie du marché la rue la ruelle
au bouquet de fleur
la porte des petits riens
marchent en haut / neuvains
constitués de toits
de sagesse
d'équerre
de soleil
froid et sans soleil
de demeures sans soleil
d'assombries sans soleil
l'écartée mon amour.

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