(Au
fond c'est toujours
quand on
marche qu'elle
choisit de s'arrêter
une image tombe
du toit dans ses yeux
- tourterelles.
au
bout de soi l'image
nette casse la
marche qui s'arrête
c'est le soir quand
il dit je n'avais rien
lu c'est toujours ça
qui s'arrête.
au
théâtre il invente
la scène où
le chat fait la fête
avec l'image
et clic-clac
toi me vois tu
quand je t'arrête ?
au
01 40 30 quelque
chose parle une
fausse promesse avec
des pierres et des
morceaux de cartons
le blanc du mur
blancheur trop dure.
au
mur couleur Sénégal
des doigts blancs
sur ton rire venir
ils font un théâtre
la mer que tu vois
la mer que tu veux
- au fond d'un là.
au
large carré que tes
doigts ont plié
il y a un goût la
forme du vendredi
le premier soir
c'est fond seul
où nos mains là.
au
moment éloigné
fait le venir dans
ses gammes azurs
c'est bête à dire
l'avenir /
nous le connaissons
comme le blanc azur.
au
mur à couleurs
le noir du chat
fait sa place
dans un coin
du jardin
c'est elle qui suit
là l'écrivain.
au
jour le jour
j'apprends à voir
les images
tourterelles
le soir -
où s'arrête nette
la marche à toit.)
(où
nos mains
vont seules au fond
le premier soir
au goût
de ses doigts pliés
ô larges marées.
où
dans le fond ce chat
que tu veux
que tu vois
la mer fait le théatre
du rire
des doigts des
couleurs Sénégal.
où
le blanc azur
nous le connaissons
l'avenir
à dire bête
azur
dans le faire à venir
l'éloigné du moment.
où
le chat écrivain
la suit
du jardin
d'un coin
ça fait sa place
noire le chat
d'un mur à couleur.
où
s'arrête nette
le soir
- tourterelle
tes images
à voir s'apprennent
au jour le jour
du toujours.)
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Photo de Gwen Franzin-Régniez
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